Écriture et emprisonnement politique

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes.

 

En résonance avec le spectacle 30 Somos

Qui a fait l’expérience de l’écriture comme un besoin corporel, physiologique, va faire appel à l’expression écrite chaque fois qu’en apparaîtra l’urgence. La vie carcérale politique implique d’avoir à supporter énormément de restrictions constantes, et suppose un besoin tout aussi constant que l’esprit et le corps s’expriment. En dehors de la possibilité réelle de produire un texte de qualité dans un environnement où l’on peut à chaque instant affronter la mort, l’écriture est une issue. Pas curative, mais seulement cathartique. Le vrai travail littéraire peut venir ensuite, si l’on est resté en vie.

Avec Alicia Kozameh, auteur d’Esquisse des hauteurs, Sylvie Mongin Algan, metteur en scène de Les Trois Huit, compagnie de théâtre et du spectacle 30 somos et Anne-Claire Huby, traductrice des éditions l’Atelier du Tilde et Bérénice Hamidi, professeure en esthétiques et politiques des arts vivants à l'Université Lyon 2, co-directrice de l'axe "études sur le genre, théories féministes et approches intersectionnelles du laboratoire Passages XX-XXI (EA4160) et co-responsable de l'axe Genre de la MSH Lyon-Saint Etienne.

 

 

Le 9 mars 2023, de 18h30 à 20h00
Tout public
Conférence