En partenariat avec les Éditions du Lombard et la Librairie La BD.
Dans un petit village de la France occupée, trois adolescents refusent de se soumettre à l’ennemi. Mais comment s’opposer à un si puissant adversaire quand on n’a que 13 ans ?
L'exposition « Visages de la Guerre », organisée à l'occasion des 30 ans du musée, ambitionne de répondre à cette question, au fil d’un parcours qui interrogera l’histoire du musée et évoquera les nouveaux défis auxquels il est confronté.
Plus qu’un héros, Spirou est le témoin d’une période terrible, un personnage simple et fort qui permet à chacun de s’identifier et de s’interroger : qu’aurais-je donc fait dans ces circonstances ?
On a chanté pendant la guerre ! Les années de 1939 à 1945 ne furent pas des années complètement noires pour la vie culturelle et artistique. La France occupée connaît un foisonnement de concerts et de spectacles. A la vision des files d’attente interminables devant les magasins s’oppose celle de scènes rutilantes et de salles pleines. Les partitions de musique attestent de ce foisonnement : le CHRD en conserve plus de 400 dans ses réserves.
A l’occasion de la fête de la musique 2021, le CHRD s’associe à l’Opéra de Lyon pour mettre en voix et en musique certaines de ces chansons. Retrouvez les dans l’exposition en ligne « Chantons sous l’occupation », inspirée de l’exposition qui avait été présentée au CHRD en 2003.
10 mai - 25 juin 1940 : en six semaines, la France bascule dans la stupeur, l’effroi et le chaos.
Du jour au lendemain, 8 à 10 millions de civils sont jetés sur les routes de l’exode. Le régime politique est en crise. La défaite militaire s’annonce face à la puissance supposée de l’Allemagne nazie.
En résonance avec le 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin, le Centre d’Histoire de la Résistance e de la Déportation convie six artistes street art de la scène lyonnaise à investir le musée autour du thème La chute des murs.
« Génération 40 » dresse le portrait d’une jeunesse plurielle, transformée par l’expérience de la guerre et de l’Occupation.
Une jeunesse qui eut à vivre la « drôle de guerre », l’exode, la Révolution nationale du maréchal Pétain, les Chantiers de la jeunesse, le Service du travail obligatoire (STO), la Libération et l’après-guerre.
Aux côtés des actes héroïques et faits marquants de la guerre, l’impact de la vie quotidienne durant la Seconde Guerre mondiale passe souvent au second plan. Comment faire vivre son foyer quand la nourriture vient à manquer ?
Des J. O. de Berlin au J. O. de Londres (1936-1948)
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Les Jeux olympiques de Berlin, organisés en 1936 par le IIIe Reich, ouvrent une nouvelle ère dans l’histoire du sport, qui devient un outil privilégié pour porter les idéologies totalitaires.
Représentations du migrant dans l'art contemporain
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Le CHRD présente une exposition sur le thème du voyage et de l’exil, en faisant le pari de l’expérience esthétique. Mêlant les points de vue de 11 artistes contemporains, l’exposition livre une chronique sensible, parfois métaphorique, de l’un des faits majeurs de ces trente dernières années.
En 2011, l’écrivain franco-allemand Georges-Arthur Goldschmidt fait don au CHRD des dessins réalisés par son père au sein du ghetto entre 1942 et 1945.
Aux côtés des milliers d’œuvres de Terezin qui sont parvenues jusqu’à nous, les dessins d’Arthur Goldschmidt, pour moitié composé de portraits, occupent une place singulière ici révélée.
À l’occasion du 70e anniversaire des débarquements (Normandie et Provence) et de la libération du territoire, le CHRD revient sur cet événement historique majeur, toujours présent dans les mémoires et les imaginaires.
Le chrd de Lyon explore une nouvelle facette de la vie quotidienne en temps de guerre : la mode, sous toutes les coutures !
Bien loin de la légèreté supposée du sujet, le vêtement et la mode représentent un enjeu culturel et économique important pendant la guerre et révèlent les stratégies mises en place par une société soumise à la pression des événements.
François Berthier était photographe pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses clichés, empreints d’émotions, teintés d’une touche d’humour, nous ramènent en temps de guerre.
La résistance dans la bande-dessinée de 1944 à nos jours
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À travers l’exposition Traits Résistants, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, en partenariat avec le Musée de la Résistance nationale, propose un regard particulièrement original et novateur sur l’image de la Résistance dans la bande dessinée.
Destins croisés de Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet
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De 1958, date de leur rencontre, à leur disparition, ils ont renouvelé en profondeur la manière d’aborder la Grèce antique. Ils ont publié, à quatre mains, une dizaine d’ouvrages de référence sur la Grèce. Militants du présent, leurs archives témoignent des engagements qu’ils ont pris, souvent à deux, et du militantisme de chaque instant qu’ils ont développé. Ils ont ainsi été impliqués durant la Seconde Guerre mondiale, lors de la guerre d’Algérie, contre la dictature des colonels en Grèce, etc. Rares en France sont les intellectuels dont la collaboration a pu être aussi féconde.
Alors que Rose Valland était encore méconnue du grand public, le CHRD avait choisi de mettre en lumière la vie de cette femme, figure emblématique de l'histoire de la récupération des oeuvres d'art spoliées durant la Seconde Guerre mondiale.
« Rien, plus que la guerre, ne bouleverse le rapport au monde. Elle inverse complètement l’échelle des valeurs, de haut jusqu’en bas. Ou, au contraire, de bas jusqu’en haut. Personne ne revient de la guerre. Jamais. » Arkady Babchenko
En 2008, le musée passe commande à Frédéric Bellay d’une série de portraits de témoins, anciens résistants et déportés, enfants cachés, qui intervenaient alors régulièrement au sein de l’établissement. L’ambition était double : rendre hommage à leur investissement, mais aussi affirmer la place centrale du témoignage dans la vie de l’institution.
Le Centre d'Histoire a consacré une exposition sur les prisonniers de guerre français, communauté singulièrement absente dans la mémoire collective.
À l’été 1940, plus de 1 600 000 hommes sur les 1 800 000 soldats français capturés sont emmenés en Allemagne. Ces prisonniers de guerre, de tous âges, de toutes catégories socioprofessionnelles, partageront jusqu’à l’été 1945 une expérience unique, celle de la captivité.
Le Centre d’Histoire présente le travail photographique qu’Emmanuel Berry a consacré aux paysages d’Oswiecim, petite ville de Pologne reconstruite autour, parfois sur ou à travers les vestiges de l’immense complexe concentrationnaire d’Auschwitz. La beauté plastique de ses images, l’approche résolument non documentaire du photographe offrent au musée une occasion unique de se pencher, soixante-trois ans après leur libération, sur la question de la représentation photographique des camps.
Ardente défenseur de sa patrie et des droits de l'homme, Germaine Tillion, ethnologue, a combattu l'esclavage, la pauvreté, la torture, la peine de mort. Elle a lutté pour la scolarisation des plus démunis, d'abord en Algérie, puis dans les prisons pour le droit à étudier.
À l'occasion du cinquentenaire de la mort tragique de Jean Moulin, le CHRD organise et présente une exposition en hommage à celui qui fut l'un des principaux artisans de l'unification de la Résistance.