Masque à gaz et son étui

Au printemps 1939, alors que l’entrée en guerre paraît inévitable, les mairies distribuent des masques à gaz à la population en prévision d’attaques chimiques. Pour préparer à leur utilisation, des exercices d’alerte sont organisés dans le cadre de la Défense passive. Désormais, les Français emportent leur masque partout, que ce soit pour aller à l’école, au bureau, au cinéma, à la messe ou au marché.

 

La Défense passive :

Dans un contexte international de plus en plus tendu, l’État français rend obligatoire l’organisation de la Défense passive sur l’ensemble du territoire national à compter du 11 juillet 1938.

Avec pour mission principale la protection de la population civile en cas de guerre, la Défense passive diffuse des documents d’information et des consignes de sécurité, notamment par le biais de l’affichage public. Elle gère aussi des actions de prévention telles que l’occultation des vitres des boutiques et des bâtiments publics pour éviter qu’ils soient la cible d’attaques aériennes nocturnes.

Dès octobre 1938, la Défense passive recense à Lyon 8 204 caves pouvant servir d’abri en cas de bombardement. Très vite, des plaques émaillées portant la mention « abri-refuge » apparaissent sur les entrées d’immeubles habilités. Dans certaines rues ou places, des tranchées sont creusées pour servir d’abri aux personnes éloignées de leur domicile.

Informations techniques

Étui : 30 cm de hauteur, 12 cm de diamètre 

N° inventaire : Ar. 1324
Fonds : Roger Virissel
Exposition :
Vous retrouverez cet objet dans l’exposition : Exposition permanente : Lyon dans la guerre, 39-45