Pourquoi les files d’attente s’allongent-elles devant les magasins ?
« Faire la queue » est sans doute l’une des contraintes les plus partagées par les Français pendant la guerre. Symbole des difficultés liées au ravitaillement, les queues apparaissent dès les premiers jours de l’Occupation. Provoquées par l’importance des premiers prélèvements allemands et la peur de manquer, elles se généralisent avec l’instauration de la carte d’alimentation à l’automne 1940.
Comment fait-on ses courses à cette époque ?
Les supermarchés n’existent pas encore, alors pour faire ses courses, les Français font le tour des commerçants : le boulanger, le boucher, le laitier, puis le primeur… Autant de commerces devant lesquels des files d’attente s’étirent et où sur les vitrines desquels apparaissent des écriteaux annonçant « plus de marchandises ». Il n’est pas rare de faire quatre heures de queue par jour, parfois dans le froid, l’ennui et la fatigue. Pour les Français, faire les courses devient une véritable corvée !
La fin de la guerre signifie-t-il la fin des files d’attente ?
La Libération ne met pas fin au rationnement. Dans les premiers mois, la désorganisation du territoire et les problèmes de transports provoquent des pertes qui sont insupportables aux yeux de l’opinion publique : des stocks alimentaires pourrissent pour n’avoir pas été pris en charge à temps. Les mesures de rationnement prendront fin progressivement pour disparaitre totalement qu’en 1949.
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