Tous les résistants sont-ils armés ?
Quand on parle de résistant, nous avons souvent l’image d’un homme avec une arme à la main. Pourtant, au début de l’Occupation, la lutte armée est le fait d’un petit nombre de résistants. Puis, peu à peu, les mouvements de Résistance créent des groupes francs, sorte de commandos opérant dans l’action directe, immédiate, ponctuelle.
Quelle est cette arme ?
C’est une sten, un pistolet-mitrailleur de fabrication anglaise. Rustique et peu coûteuse, elle a l’avantage d’être démontable en trois parties, ce qui permet de la cacher et de la transporter facilement. Son mécanisme tire soit en rafales, soit au coup par coup. Cette sten appartenait à Fernard Lagnier-Bruno, chef de maquis. Il a peint son surnom dessus, « Pépé », un geste qui montre l’importance que revêt la possession d’une arme pour tout maquisard.
Comment les résistants se procurent-ils des armes ?
Dès l’entrée des troupes allemandes sur le territoire français, les armes sont réquisitionnées par les autorités allemandes. Au début, la Résistance ne dispose que de rares armes de poing. L’armement ne peut venir que de l’extérieur notamment d’Angleterre grâce aux parachutages. D’octobre 1941 à la fin de la guerre, 3 750 000 Sten sont produites en Angleterre, dont près de 200 000 sont parachutées en France.
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