Tous aux abris !

Comment protéger les Français de la menace des bombardements ?

Dès juillet 1938 est créé le service de Défense passive. Grâce à des affiches ou des brochures, ce service explique à la population comment se comporter en cas d’attaques aériennes. La Défense Passive assure également la coordination des secours lors des bombardements. Pour minimiser et prévenir les risques liés aux bombardements, elle met en place toute une série de dispositifs.

 

Quels sont les dispositifs pour protéger la population des bombardements ?

À Lyon, des opérations « vide-greniers » sont organisées pour limiter la propagation du feu en cas d’incendie. Les caves sont visitées pour savoir si elles peuvent servir d’abris : celles habilitées à fournir un refuge à la population sont indiquées par une plaque émaillée portant la mention « abri-refuge » apposée sur l’entrée des immeubles. Dans les lieux publics, des tranchées sont creusées pour servir d’abri pour les personnes éloignées de leur domicile, comme place Bellecour à Lyon. Afin que les avions bombardiers allemands ne puissent se repérer et cibler des zones habitées, on occulte aussi les lumières : les lampadaires sont calfeutrés et les vitres des boutiques et des bâtiments publics sont peintes en couleur sombre comme à la gare de Perrache.

 

Quel souvenir garde la population de cette période ?

Finalement les Allemands n’utiliseront pas les gaz tant redoutés et la guerre chimique n’aura pas lieu. Mais il n’en reste pas moins que la menace de bombardements est réelle. Nombre de témoins de la période ont le souvenir des nombreuses alertes les contraignant à interrompre leur activité pour rejoindre un abri-refuge dans l’angoisse. Beaucoup se rappellent également des rues plongées dans le noir dès la nuit tombée.

Informations techniques

Collection à découvrir en famille