Les lois antisémites de Vichy

Le premier statut des juifs
 

En octobre 1940, le premier statut des juifs, décret-loi du régime de Pétain, impose une définition biologique de la prétendue race juive. Ce décret exclut les membres de la communauté de nombreux emplois. La fonction publique, la presse, le cinéma, la radio ou encore le théâtre sont interdits aux personnes juives, sauf dérogation exceptionnelle. 

 

Le second statut des juifs
 

En juin 1941, Vichy promulgue le second statut des juifs, qui renforce leur exclusion des professions libérales, commerciales, artisanales et industrielles. Ce statut oblige aussi la population juive à se rendre au commissariat pour se faire recenser, sous peine d’internement. 

Autre volet de la politique antisémite de Vichy : la spoliation, mise en œuvre avec la loi du 22 juillet 1941, qui prévoit le placement sous administration provisoire des biens appartenant aux juifs 

En juillet 1942, le général Karl Oberg, chef des SS et de la police allemande en France, signe un accord avec René Bousquet, secrétaire d’État à la Police de Vichy. Cet accord entérine la collaboration policière entre la France et l’Allemagne, officialisant la participation des forces de l’ordre françaises aux arrestations de Juifs. Ce document fixe le nombre de personnes juives étrangères à arrêter et à livrer : 100 000 pour l’année 1942. Sur proposition de Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, la déportation des enfants de moins de 16 ans est acceptée par Berlin. 

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