Prisonniers de guerre. Histoire d'une communauté captive

Exposition "Prisonniers de guerre" en 2008 au © CHRD

S’évader

Les tentatives d’évasion auraient concerné un prisonnier sur deux, le nombre de réussites étant estimé à 70 000. Si pour certains l’évasion s’impose comme un devoir, pour reprendre le combat en rejoignant la Résistance, elle est pour le plus grand nombre l’ultime moyen d’échapper à l’enfermement, de reprendre son destin en mains, de retrouver les siens dont l’absence devient insupportable.

L’évasion se fait le plus souvent en groupe, à deux au minimum, souvent avec la complicité des camarades de chambrée. Elle requiert une longue préparation, pour rassembler le matériel (boussole, carte, faux papiers), les vivres, les vêtements civils qui permettront de se fondre dans la foule des anonymes.

Les chemins vers la liberté sont toujours périlleux. Des filières s’organisent peu à peu à l’intérieur et hors du camp.