Prisonniers de guerre. Histoire d'une communauté captive

Exposition "Prisonniers de guerre" en 2008 au © CHRD

Témoignages de prisonniers

Monsieur Stéphane Besson

Stéphane Besson a connu le Stalag IV B avant de travailler dans une briqueterie, au sein d’un Kommando composé d’une trentaine d’hommes. Il livre un commentaire très riche en anecdotes sur la vie quotidienne et les rapports avec la population allemande.

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Monsieur Noël Charraz

Capturé le 18 mai 1940, Noël Charraz entreprend pendant sa captivité plusieurs tentatives d’évasion infructueuses, ce qui lui vaut un séjour dans la baraque 40 du Stalag VII A, réservée aux récidivistes, puis à Rawa-Ruska. Il s’évade de la caserne de Ludwigsburg, au nord de Stuttgart, grâce à la complicité d’un Belge travailleur libre, et gagne enfin la France, où il incorpore le maquis de Chartreuse en mai 1944.

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Monsieur André Grandcoing

Affecté au Stalag VII A, André Grandcoing connaît à partir de juillet 1940 divers Kommandos agricoles, puis travaille quelque temps pour une société de travaux publics. Il enchaîne sur un poste dans un dépôt ferroviaire d’Augsburg, où il se livre à des actions de sabotage sur les locomotives qu’il a en charge de réparer. Élu homme de confiance dans le Kommando, son acharnement à défendre ses camarades lui vaut d’être envoyé au Stalag VII B, réputé être « le camp des durs ». Déporté à Dachau en février 1945, il en revient en mai de la même année.

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Monsieur Gilbert Sommer

Récidiviste de l’évasion, Gilbert Sommer est transféré en avril 1942 à Rawa-Ruska. Bravant l’épreuve, il réussit à fonder au sein du camp une « Amicale des Lyonnais ». Réfractaire au travail, il est envoyé au camp de représailles de Kobierzyn, où il reste jusqu’en août 1944, date à laquelle il rejoint le Stalag VIII C.

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Monsieur Julien Pley

Affecté le 16 avril 1940 au bataillon 129/2 du Génie de cavalerie, l’adjudant Julien Pley dépose les armes dans les Deux-Sèvres le 22 juin. Captif au Grand Séminaire de Laval dès le 26 juin, il assiste au départ des officiers en Allemagne quelques semaines plus tard. Médecin auxiliaire, il est muté au Frontstalag 132 occupé par des hommes de troupe et des sous-officiers. En février 1941, alors que la totalité des prisonniers part en Allemagne, il assure les soins médicaux et la direction française d’un camp composé de 5 000 Sénégalais, Vietnamiens et Maghrébins. Il est libéré par relève médicale le 15 août 1941.

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