Chantons sous l'Occupation

Lyon dans la guerre, 1939-1945 - Exposition permanente du CHRD © Photo Philippe Somnolet, 2021

Le jazz finit de s’imposer

Avec l’arrivée des Américains, la Libération marque la consécration du jazz et du swing qui s’imposent comme la musique sur laquelle on peut enfin danser dans les bals populaires. Dans la France occupée, le jazz, pourtant en contradiction avec les valeurs de l’occupant et de Vichy, est toléré.

Mais c’est à la Libération avec l’arrivée de l’armée américaine, véritable pépinière d’artistes, que le jazz connaît son heure de gloire. Le swing, forme populaire du jazz, s’est emparé de la France dès le début de la guerre. Il conquiert la jeunesse française avec des titres comme « Je suis swing » et « J’ai sauté la barrière, hop là ». On s’organise et on se réunit chez soi pour swinguer. Le mot swing devient le signe de ralliement de la jeunesse. Il est diffusé par la radio puis par les troupes alliées qui ont remplacé les Allemands dans les salles de spectacles et qui imposent leurs goûts.